Observatoire 2021 des signalements des PAN en Belgique francophone
Compilation et analyse pour le COBEPS par Jean-Marc Wattecamps, responsable du réseau d’enquêteurs, compilation réalisée en date du 15 mai 2022
-
de présenter un état des lieux régulier et cumulé des signalements de phénomènes aérospatiaux qui sont non identifiés (PAN) par les témoins au moment de leur observation, en Belgique francophone, toutes organisations confondues ;
-
sur base de ces données, de présenter les principales caractéristiques spatio-temporelles des signalements.
Introduction
Les objectifs de cet observatoire sont :
Ce travail est réalisé par le COBEPS, mais il reprend aussi des données collectées et partagées par d’autres organisations et en particulier Belgisch UFO-meldpunt et SOS-OVNI Belgique. Le groupe Origine communique également ses observations.
Il s’agit de proposer un aperçu de l’activité ufologique belge (en Wallonie et à Bruxelles) aussi complet que possible via essentiellement des statistiques descriptives. Toutes vos données sont les bienvenues, elles seront diffusées via le tableau de bord des données sur la page d’accueil du COBEPS.
Ce rapport ainsi que ses données peuvent être repris, copiés, modifiés pour autant que le travail qui en résulte soit distribué avec les mêmes conditions et dans un but non lucratif. La source doit également être mentionnée dans son intégralité : en ce cas www.cobeps.org, ou si vous reprenez les cas de nos partenaires inclus dans la base de données leurs références. Ce type de licence est une « Creative Commons » et signifiée par le logo en bas de page à gauche. Pour plus de renseignements : http://creativecommons.org.
Par signalement il faut entendre : la déclaration d’un ou de plusieurs témoins de l’observation d’un PAN. Par observation il faut entendre le contenu du signalement. Nous arrêtons le comptage des signalements au 31 décembre à minuit heure locale de l’année 2021 (signalements transmis/connus au plus tard le 15 mai 2022).
- la qualité altérée de la mémoire des témoins ;
- la difficulté de pouvoir reconstituer les faits, en raison de l’accès ou de la modification des lieux de l’observation ;
- l’impossibilité de disposer des données radar et météo pour confronter le témoignage à des éléments d’explication possible.
1. Présentation des notifications au 31 décembre 2021
Les données sont centralisées dans une base de données maintenue par le COBEPS depuis 2010 (année du début du relevé). L’observatoire étudie les données compilées et incrémentées depuis lors. Le nombre total de signalements recensés est de 1138. Il était de 1059 à la fin décembre 2020. Nous avons donc reçu 79 signalements ; mais 9 d’entre eux concernaient des observations antérieures à 2021.
Pour les observations en Flandre, nous vous invitons à consulter le site du Belgisch UFO-meldpunt. Un accord d’échange de signalements existe entre nos deux organisations. Les échanges avec SOS-OVNI ou ORIGINE ont été aussi fréquents mais non formalisés. Le COBEPS reçoit également trimestriellement un ou deux signalements pour des observations réalisées par des témoins situés en dehors du territoire belge. Elles ne sont pas reprises dans cette base de données. Ces signalements sont le plus souvent transmis à des organisations des pays correspondants.
Collecte des signalements
Ce fichier tend vers l’exhaustivité. Nous ne disposons cependant pas de toutes les sources et il est probable que certains signalements nous échappent encore. Nous compilons tout ce que nous trouvons sur Internet grâce, entre autres, aux « Alertes Google » avec les mots-clés suivants : « phénomène aérien non identifié Belgique, ovni Belgique, ovni Brabant, ovni Bruxelles, ovni Charleroi, ovni Hainaut, ovni Liège, ovni Luxembourg, ovni Mons, ovni Namur, ovni Nivelles, ovni Tournai, PAN Belgique, soucoupe volante Belgique, triangle belge, ufo Belgium, vague belge. » Nous excluons de cette recherche les vidéos YouTube ou Dailymotion qui ne présentent pas assez d’informations pour en identifier avec certitude les auteurs, lieux, dates, heures. Nous ne compilons pas les sites non francophones pour le moment. D’autre part, nous recevons régulièrement des signalements via des organisations partenaires et exceptionnellement des autorités (voir l’origine des infos Tableau 1).
Tableau 1 : destinataires des 1138 signalements
Destinataires | Fréquence | Pourcentage |
---|---|---|
COBEPS | 821 |
72,14 % |
Forum/blog internet étranger | 58 |
5,10 % |
REUB/SOBEIPAN | 53 |
4,66 % |
ovni-ufologie.com | 40 |
3,51 % |
Les ovnis Forum ufologique (BE) et ORIGINE | 40 |
3,51 % |
Presse/TV/radio | 38 |
3,34 % |
SOS-OVNI | 27 |
2,37 % |
Belgisch UFO-meldpunt | 25 |
2,20 % |
AREPS | 20 |
1,79 % |
CERPI – Presse/TV/radio | 1 |
0,09 % |
MUFON | 1 |
0,09 % |
Autres (GEIPAN, Police, Geru...) | 14 |
1,23 % |
Total général | 1138 |
100 % |
Rapidité des signalements
Nous avons revisité les données disponibles sur l’écart, en nombre de jours, entre le signalement et l’observation. Les cas anciens rapportés récemment ne contiennent pas toujours de date d’observation précises ; les écarts sont alors versés manuellement dans la catégorie : « Plus d’un an après ou inconnu ».

Figure 1 : rapidité du signalement d’une observation par un des témoins
La majorité des signalements sont faits dans les tout premiers jours après l’observation (Figure 1). Internet facilite cette réactivité des témoins : 51,41 % des signalements arrivent dans les 24h et 58,44 % dans les 48h. Cette proportion augmente d’année en année. Cela permet aux enquêteurs de prendre rapidement contact avec les témoins, ce qui est indéniablement un bénéfice pour la qualité de la mémoire des faits.
Les signalements récents concernant des observations anciennes (souvent de plusieurs années : Figure 1 dernière colonne) portent sur des phénomènes généralement plus complexes et intéressants, mais ils sont également plus difficiles à enquêter. Les difficultés résident principalement dans :
- A : sont parfaitement identifiés ;
- B : qui sont probablement identifiés ;
- C : qui sont bien enquêtés, assez étranges, selon les témoignages, mais l’information disponible pour réaliser un contrôle ne permet pas de se prononcer de manière certaine sur le caractère non identifié du cas ;
- D : qui restent non identifiés par des personnes compétentes qui disposent d’assez d’informations pour se prononcer suite à une enquête approfondie.
2. Caractéristiques spatio-temporelles des observations
2.1. Distribution spatiale des témoins

Figure 2 : carte de localisation des témoins des observations
L’essentiel des observations a été fait par des témoins situés en zones de fortes densités de population : Bruxelles, le sillon Sambre et Meuse et les axes qui relient Bruxelles et les grandes villes wallonnes. Il n’y a que 22 PAN D dans l’ensemble de la base de données. C’est peu et statistiquement trop faible pour tirer des conclusions définitives mais la répartition de ces PAN D (non identifiés « solide »), ne semble pas différente de celle des autres classes GEIPAN.
2.2. Distribution temporelle des observations
2.2.1. Annuellement
L’année 2010 n’est pas significative et n’a pas été reprise dans les statistiques annuelles. La collecte n’avait, en effet, pas encore été systématisée ; depuis lors, la méthode de collecte est restée la même.
La moyenne annuelle est de 91,55 observations entre 2011 et 2021. L’espace interquartile est situé entre 82 et 101,5. L’année 2012 a comptabilisé le plus d’observations avec 124 cas. L’année 2017 a été la plus pauvre avec 45 cas. Il y a eu 70 observations en 2020, ce qui en fait, en nombre, l’avant-dernière (Figure 3). Ces chiffres sont susceptibles d’évoluer légèrement dans les prochains rapports, puisque nous recevons régulièrement des signalements qui concernent des observations d’années antérieures.
Poursuivant de manière identique la collecte des données, nous pouvons observer la tendance générale. Elle est à la diminution progressive du nombre d’observations. L’année 2020 fait exception. Le nombre de signalement a augmenté du fait de l’accroissement des vols de la fusée Falcon de Space X, pour la mise sur orbite des satellites Starlink. Ces vols sont encore très fréquents en 2021, mais le public y est maintenant familiarisé et ne les signale plus autant. La prévision linéaire basée sur les deux dernières moyennes mobiles indique, pour 2022, que le nombre d’observations s’élèverait à 86. Il est probable que le nombre de signalements soit encore inférieur, malgré l’actualité ufologique (17 mai 2022 : audition de l’UAP Task force au Congrès américain).

Figure 3 : évolution annuelle du nombre des signalements
Classement des signalements
Au terme d’une enquête plus ou moins approfondie, selon les cas1, on classe les phénomènes aériens (PAN) en :
Le COBEPS a ajouté le code « X » à sa base de données, dans la colonne consacrée au classement des PAN. Ce code a été appliqué aux données de l’ensemble de la base en février 2016, puis utilisé en routine. « X » signifie globalement « non investigué » ; il n’y a pas eu réellement de recherche pour différentes raisons (cas peu étrange : lumière nocturne très éloignée, formulaire très incomplet, absence des coordonnées des témoins, témoin ne désirant pas répondre aux questions complémentaires ou participer à des enquêtes…) et donc les renseignements sont très insuffisants pour un classement effectif. Dans notre base de données vous trouverez encore le code « EC » : évaluation ou enquête en cours.
Ce classement est inspiré de celui du GEIPAN.
Globalement pour obtenir une concordance entre les deux classements, il faut considérer les PAN X du COBEPS comme des PAN C.
Tableau 2 : classement GEIPAN par année (1007 cas)
Années | A |
B |
C |
D |
EC |
X |
Total |
---|---|---|---|---|---|---|---|
2011 | 38 |
17 |
20 |
4 |
0 |
17 |
96 |
2012 | 36 |
36 |
8 |
4 |
0 |
40 |
124 |
2013 | 41 |
21 |
8 |
3 |
0 |
30 |
103 |
2014 | 37 |
21 |
7 |
2 |
0 |
31 |
98 |
2015 | 26 |
24 |
5 |
1 |
0 |
44 |
100 |
2016 | 22 |
12 |
2 |
0 |
0 |
45 |
81 |
2017 | 10 |
14 |
1 |
0 |
1 |
21 |
47 |
2018 | 15 |
17 |
10 |
0 |
0 |
41 |
83 |
2019 | 34 |
18 |
4 |
1 |
0 |
28 |
85 |
2020 | 52 |
28 |
2 |
0 |
11 |
27 |
120 |
2021 | 33 |
15 |
1 |
0 |
4 |
17 |
70 |
Total | 344 |
223 |
68 |
15 |
16 |
341 |
1007 |
Le nombre de PAN D diminue ces dernières années. La proportion passe de 7,69 % en 2010 à 0 % à partir de 2016. En 2019 un PAN a été classé D par le groupe ORIGINE à propos d’une observation faite à Belœil.
2.2.2. Mensuellement
Les mois de mars (mois habituellement le moins doté) et mai ont présenté un nombre anormalement élevé de signalements, mais le reste de l’année en a compté un nombre très faible, proche du seuil minimum et même inférieur à celui-ci en septembre, qui est normalement le mois où les observations sont les plus nombreuses (Figure 4). De ce point de vue, l’année 2021 est très particulière.
Le mois de mars a été plus ensoleillé et moins pluvieux que d’ordinaire (166,6h d’ensoleillement/125,8h en moyenne - 44,2 mm de précipitation/59,3 mm en moyenne). Le plus grand nombre d’observations de ce mois pourrait être expliqué par une meilleure visibilité et plus d’observateurs potentiels. Le mois de septembre a également été particulièrement lumineux (192,3h/154,5h) mais montre cependant un nombre anormalement faible de signalements. Ceci tempère l’explication d’un nombre de signalements relié à la luminosité. Ce n’est pas le seul paramètre. Le 7 mai, il y a 8 signalements correspondant aux satellites Starlink, suivit de 2 autres le lendemain. Le pic du mois de mai est donc largement explicable. Sinon, globalement, l’année a été particulièrement pluvieuse, donc nuageuse, ce qui explique probablement en partie le nombre réduit de signalements.
Les données météo proviennent de l’IRM et ne concernent que la station de référence à Uccle.

Figure 4 : évolution mensuelle du nombre de signalements (année 2020) par rapport aux seuils d’alertes statistiques
- au moins deux témoins directs (facultatif) ;
- taille apparente au moins égale à la pleine Lune (obligatoire) ;
- observation d’au moins 20 secondes et au plus de 30 minutes (obligatoire) ;
- forme nette discernable : le témoin principal peut dessiner un contour une forme (obligatoire) ;
- déplacement du phénomène dans un autre secteur que l’opposé de la direction de provenance du vent (± 45°) (obligatoire) ;
- présence d’une trace : élément matériel au sol, photo... (facultatif).
- 650 cas ont été classés A/B/C ou D selon la nomenclature GEIPAN ;
- 69 ont débouché sur la production d’un compte rendu d’enquête (CRE) ou d’un rapport (RDE) par le COBEPS, ce qui sous-entend une enquête approfondie ;
- 48 ont débouché sur une simple feuille d’identification ;
- 42 dossiers d’enquêtes sont publiés sur le site Internet du COBEPS ;
- 16 enquêtes sont en cours et 8 cas attendent encore un statut.
3. Analyse signal/bruit
Le COBEPS analyse les signalements qui lui parviennent directement et classifie les observations selon la codification GEIPAN, telle qu’expliquée plus haut (voir. 2.2.1.). Le COBEPS est parfois amené à évaluer des cas signalés à d’autres organisations, si l’identification est évidente. Cependant, chaque association ou groupement dispose de ses propres protocoles et nous retenons bien entendu en priorité leur classement. Sans information, nous classons en PAN X.
Pour les signalements effectués au COBEPS, des enquêtes approfondies sont menées, si l’observation répond à un ensemble de quatre critères obligatoires et au moins un critère facultatif :
Elles débouchent sur des rapports dont certains sont rendus publics, suivant les autorisations données par les témoins. Il arrive que nous réalisions des enquêtes dans les cas d’observations qui ne rencontrent pas ces critères ; soit parce qu’il s’agit d’un cas intéressant pour la formation des enquêteurs, parce que les médias se sont emparés du dossier, à la demande d’autres organisations ou encore parce que les témoins sont particulièrement choqués et insistent pour être entendus.
À noter que les témoins peuvent refuser une enquête, même si le filtre la prévoit, et que nous n’avons aucun pouvoir d’injonction ; le COBEPS n’étant qu’une association de fait.
Évaluations réalisées sur les observations recensées depuis 2011 :
3.1. Classification GEIPAN
Seuls 15 phénomènes restent non identifiés sur 650 cas classés selon la nomenclature GEIPAN (toutes associations et époques confondues depuis 2011). Le taux global de PAN D est de 2,31 % (Figure 5).

Figure 5 : répartition en classe GEIPAN de l’ensemble de la base de données
3.2. Analyse des phénomènes de types A et B
Dans la plupart des cas, l’identification des phénomènes de type A est très rapide et évidente. Elle ne nécessite généralement pas d’enquête approfondie. Les cas B sont un peu plus difficiles à identifier, car il manque des paramètres ou les descriptions sont partiellement contradictoires avec l’identification.
L’une des constances des témoignages qui aboutissent à un classement A, c’est que les descriptions sont suffisamment précises et conformes pour permettre une identification rapide par l’enquêteur. Les témoins ne sont pas victimes d’illusions, n’expriment pas de fantasme mais seulement ce qu’ils ont observé selon leur point de vue.
Les identifications les plus fréquentes depuis 2010 sont très largement les lanternes célestes (Figure 6). Mais depuis 2016, la confusion avec des lanternes diminue, ce qui montre que le public connaît maintenant mieux ce type d’objet, ne les signale plus autant et que peut-être, également, cette mode est passée. Par contre, depuis 2019, les trains de satellites Starlink et leurs fusées de lancement ont été des sources de confusions fréquentes (satellites artificiels), bien que le nombre d’observations correspondant ait diminué en 2021, peut-être à cause de la plus grande nébulosité et du moindre niveau de visibilité. Les confusions avec des avions, et des ballons semblent croître de manière régulière ces dernières années.
Vénus a également été très souvent mal identifiée, mais le nombre de confusion varie très sensiblement suivant les années. Cela dépend très probablement du facteur de visibilité mais très certainement aussi de la brillance de Vénus suivant ses phases et la proximité de la terre.
Les bolides et l’ISS (en 7e position) sont encore régulièrement et sans grandes variations dans le temps, source de confusion pour les témoins peu habitués à l’observation du ciel. Il y a donc des effets « de mode et des grands classiques intemporels ».

Figure 6 : évolution des identifications 2011-2021
3.3 Analyse des PAN D
Dans la base de données complète, il y a 22 PAN D, seulement 15 ont été observés depuis 2011 et 17 sont classés suivant la méthode Hynek. La carte de la figure 7 localise ces phénomènes bien documentés qui sont classifiés comme non identifiés, suivant le traitement par les enquêteurs.
Ce sont les années 2011 et 2012 qui présentent le plus de PAN D et souvent avec l’étrangeté la plus élevée. Le cas d’étrangeté le plus élevé, une RR2, est situé à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de Charleroi. Les effets constatés font état d’arrêt spontané de la lumière d’une lampe-torche et de l’assombrissement total de verres de lunettes photosensibles. Le témoin, une dame âgée de plus de 70 ans, s’est approchée à moins de 10 m d’un objet sphérique lumineux posé sur le faîte d’un toit et l’a contourné.

Figure 7 : localisation, classement Hynek et années des PAN D
Il y a également dans cet ensemble quatre observations liées à la vague belge qui ont été rapportées après 2007. Seulement 10 PAN D ont été attribués par le COBEPS, dont ceux mentionnés plus haut, les 12 autres sont le résultat d’enquêtes d’autres organismes.
La plus grande part des PAN D sont cependant des disques diurnes (DD) et des lumières nocturnes (LN) qui offrent peu d’informations sur les PAN rencontrés (58,9 %).

Figure 8 : classement Hynek des 17 cas classés
Les RR1 permettent généralement de mesurer des distances, des dimensions, des vitesses. C’est le cas des observations de Dolhain en 1989, de Renaix en 2009, d’Engis en 2011, les quatre documentées par le COBEPS ; ou de l’observation de Belœil en 2019 enquêté par le groupe ORIGINE-AREPS. Dans ces différents cas, les formes observées sont toutes des plateformes triangulaires, dont la partie supérieure est rarement perçue. La base de ces plateformes varie généralement entre 30 à 80 m d’envergure. Les mouvements sont lents mais souples, de même que les manœuvres. Ces objets sont en outre capables de sur-place prolongés à très basse altitude sans sembler craindre de toucher des objets élevés fixés au sol (poteaux, bâtiments, végétation) ou percuter le sol. Malgré la proximité ces objets ne font pas ou peu de bruit.