Colloque


    « VAGUE D’OVNI SUR LA BELGIQUE : 20 ANS D’ENQUÊTE »
    14 mai 2011 – Centre Culturel de Perwez (Brabant, Belgique)
    Grand’Place 32 - 1360 Perwez


    Colloque

    29 novembre 1989, d’étranges objets volants triangulaires quadrillent la région d’Eupen. C’est le début de la vague belge qui durera dix-huit mois et fera des milliers de témoins.
    Quel bilan tire-t-on de cette vague d’OVNI sans précédent ? A-t-on de nouvelles explications ou le mystère est-il toujours complet ? De nouveaux témoins se manifestent-ils encore ? Y a-t-il eu des observations précoces de ce fameux triangle belge ? Les OVNI continuent-ils à survoler nos régions ? Enfin, quelles recherches peut-on mener à propos de ce phénomène ?


    Cet événement a rassemblé quelque 200 participants.

    Principales conclusions

    Le colloque a permis de réaffirmer l’importance de la vague belge. Pour les orateurs présents, la vague était exceptionnelle, en durée (18 mois d’observations quasi quotidienne et quelques répliques par la suite), en nombre, en qualité des témoins et en cohérence. Celle-ci ne peut être expliquée par l’effet de rumeur créée à partir d’évènements parfaitement identifiables (manœuvres militaires...) car une rumeur ne maintient pas ses effets sur une si longue période. D’autre part, les intervenants ont montré que les stimulus habituellement cités comme source de cette rumeur, à savoir l’expérimentation sur notre sol d’appareils non conventionnels et des manœuvres militaires importantes utilisant des hélicoptères, n’existaient tout simplement pas. Il est totalement impensable que les Américains aient pu expérimenter au-dessus de notre territoire des engins aériens sans en informer la Belgique et sans un plan de vol. Comme l’a rappelé le Général-Major e.r. Wilfried De Brouwer, au sein de l’OTAN chaque état reste souverain dans son espace aérien et ce type de violation pourrait entraîner une riposte militaire sans parler des risques d’accidents. Autre exemple, la manœuvre « Autumn Leave » sensée expliquer les observations d’octobre 1992 était limitée à 6.000 hommes principalement des personnes des états-majors et de la logistique et celle-ci n’a fait que simuler le transport de troupes à l’aide d’hélicoptères. Pour la Force Aérienne belge, la conclusion de son important engagement à l’époque a été :

      • que la majorité des témoins décrivaient des engins avec des performances en dehors de l’enveloppe des aéronefs conventionnels ;
      • l’impossibilité de déterminer la nature, l’origine ou les intentions des engins observés.

    Signalons qu’aujourd’hui encore, 20 ans après, aucun appareil connu ne peut rivaliser avec les performances décrites alors.

    Le phénomène OVNI, continue de se manifester notamment en Belgique. Si on ne sait pas encore ce que sont les OVNI, on peut en tous les cas affirmer que le phénomène constitue une extraordinaire « machine à penser », pour reprendre le mot de l’astronome Pierre Guérin. Les témoignages, qu’il est important de collecter et sur lesquels il est nécessaire d’enquêter de façon très méthodique, constituent des indices qui permettent d’avancer dans la connaissance. L’une des hypothèses de travail est que les OVNI sont des engins pilotés, disposant d’une très haute technologie. Il est possible d’imaginer avec nos connaissances en physique, à partir des éléments décrits par les témoins ou des autres indices du passage d’OVNI, un système de propulsion faisant appel à des forces électromagnétiques modulées et pulsées. Les lumières très particulières produites par les OVNI résulteraient de l’ionisation de l’air. Des courants électriques induits expliqueraient les effets thermiques constatés.

    Les participants au premier atelier ont convenu de l’intérêt d’une recherche interdisciplinaire autour de la problématique des OVNI. Le second atelier a démontré qu’il est possible d’aller très loin dans la collecte et la vérification des éléments du témoignage et de dépasser ainsi le simple recueil de ce que les témoins ont perçu et ressenti. La session plénière n’a malheureusement pu qu’effleurer la question du nécessaire dialogue entre enquêteurs et chercheurs tant au niveau méthodologique qu’au niveau des informations qu’il est indispensable de collecter pour faire avancer la recherche. Les différentes personnes présentes ont marqué leur intérêt pour poursuivre les discussions. Le COBEPS s’en réjouit et organisera certainement de nouvelles rencontres dans ce sens.

    Le COBEPS proposera prochainement un compte-rendu détaillé du colloque et éventuellement une retranscription vidéo.

    Voici entre-temps quelques illustrations de différents moments du colloque :


    15h00 : Ouverture du colloque et vernissage de l’exposition (+/- 200 visiteurs)
    « VAGUE D’OVNI SUR LA BELGIQUE : 20 ANS D’ENQUÊTE »


    Colloque

    Patrick Ferryn, Président du COBEPS ouvre le colloque

    Colloque

    ... que vient couvrir TV Wallonie (photo Albert Rowies)

    Colloque

    Quelques-uns des paneaux de l’exposition

    16h00-18h00 : Ateliers de travail destinés aux chercheurs et aux enquêteurs

      • Atelier 1 : Phénomène OVNI et questions scientifiques (20 personnes)
      • Atelier 2 : Enquêtes et méthodologies (35 personnes)

    18h15-18h45 : Session plénière : les bases scientifiques de l’étude du phénomène OVNI en Belgique (65 personnes)


    Colloque

    Philippe Briat, enquêteur et animateur
    de l’atelier « Enquêtes »

    Colloque

    Jean-Marc Wattecamps commentant l’enquête
    d’Engis le 12/02/2011

    Colloque

    Daniel Van Assche résumant l’atelier portant
    sur les questions scientifiques

    Colloque

    Les participants à la session plénière


    19h30-23h00 : Conférence publique consacrée à la vague belge (180 personnes)


    Colloque

    L’assistance de la conférence


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    Le Professeur Meessen : les OVNI
    une question sérieuse, une étude passionnante


    Colloque

    Le Général-Major e.r. Wilfried De Brouwer :
    implications de la Force Aérienne belge
    sur les questions scientifiques

    Colloque

    De gauche à droite : le Colonel e.r. André Amond,
    les Professeurs Léon Brenig et Michel Bougard




Sauf mention contraire, les photos du colloque sont la propriété de
Benoît Mussche Photography
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